S’il semble être destiné à la forge,Thomas considérait d’abord le métier de luthier avant de se tourner vers le métal, une matière qui laisse plus de place à l'expérimentation. « La formation que j’ai eu en lutherie me sert jusqu’à ce jour », souligne-t-il. « Par exemple, la prise de mesures, la précision, l’exactitude sont des choses très importantes en lutherie qui me sont utiles. » À présent, l’artisan travaille surtout l’acier doux et l’acier inoxydable. « C’est la matière dans laquelle je me spécialise depuis quelques années », dit-il de cette dernière. « J’ai énormément travaillé pour trouver une technique afin de fabriquer des objets qui vont durer, et qui vont avoir le cachet de la forge », explique-il. Une fois forgé, l’acier inoxydable requiert un travail de polissage et de finition rigoureux pour obtenir un objet qui va conserver son apparence et demeurer facile d'entretien. Malgré le look moderne que projette la matière, le créateur y laisse des traces artisanales. « Il reste encore beaucoup de brut de forge, on va lire les coups de marteau. Même si l’objet a une apparence miroir, très polie et brillante, on est capable de voir le travail fait à la forge. »