Huit années se sont écoulées depuis les débuts de Ouistitine, alors que Camille, qui attendait son premier enfant, conçoit un premier patron avec l’aide de sa mère. Aujourd'hui, elles forment toujours le noyau de la compagnie. Un premier toutou voit le jour, et Camille prend rapidement goût à la création. « Les gens qui les voyaient trouvaient ça intéressant, c’était quelque chose de différent », raconte-elle. « Ça s’est transformé en entreprise », dit-elle, « mais au tout début, c’était simplement un projet de maman enceinte ».
À présent, l’entreprise a besoin de plus en plus de main d’œuvre pour palier au volume. « On est à un moment où la demande est plus grande que ce qu’on arrive à fournir étant donné le type de production qu’on fait. » Puisqu'il engendre des objets uniques fait main à partir de matières récupérées (des couvertures de laine et des chandails de laine bouillie usagés, ainsi que des retailles de lin qu’elles obtiennent de designers locaux), ce projet nécessite une toute autre logistique que des confections en tissus traditionnelles. Par défaut, cela occasionne des collections de produits limitées. « Ça fait partie de la beauté du projet. Ça amène quelque chose d’unique au produit. »