Je me lance : comment préparer mon jardin?
La société des plantes se décrit comme une agence de rencontre entre semences et jardiniers. Que suggère-t-elle aux jardiniers en herbe pour vivre une belle union durable? «À part les foires de semences où nous pouvons entrer en contact direct avec les jardiniers et ainsi plus aisément prescrire les variétés qui conviennent à leurs souhaits, les photographies aident beaucoup», dit Patrice. «Nous écrivons sur les sachets des textes de description qualitatifs, afin d’évoquer plus clairement la personnalité de la plante et d’éveiller le désir de la rencontrer ou non. Il faut se laisser aller à nos pulsions de rencontre avec les plantes, et ensuite analyser si les conditions de culture qu’on a à leur offrir conviennent ou non (…). Nous suggérons généralement le moindre effort, ce qui semble plaire à un nombre croissant de gens. Cela convient à nos modes de vie très occupés et à une conscience écologique généralisée.»
Patrice ajoute que les sachets de semences sont des petites surfaces où n’entrent pas des tonnes de caractères imprimés. Les indications techniques y sont. Pour le reste, il s’agit d’écouter son cœur et de se retrousser les manches. On récolte ce qu’on sème : absinthe, chervis, scorsonère, nigelle et oreille de lion, voilà autant de variétés à se procurer, et plus, si affinités.