«Le développement durable a toujours été un point d'appui. Quand on s'y engage, il suffit de s'y tenir», explique la créatrice, qui s'est penchée sur tous les aspects en structurant son entreprise de façon responsable. «Si nous n'étions pas allés dans cette direction, notre croissance aurait été beaucoup plus rapide, mais c'est un choix», dit-elle. Hoi Bo réduit ses déchets au minimum en prêtant une attention particulière à la façon dont les vêtements sont coupés. Pour la production des vêtements et des sacs, la marque utilise des fibres simples ou d'origine puisque les matières mélangées ne peuvent être recyclées, elles peuvent seulement être «sous-cyclées». «La façon dont nous fabriquons les choses est tout aussi importante que le produit final», dit Sarra. Cependant, malgré tous les efforts déployés, la créatrice reconnaît que des déchets seront toujours générés. «Je dois régulièrement décider de ce que j'en fais», souligne-t-elle. «Même si je n'ai pas la capacité de recycler cela maintenant, nous planifions en tournant le regard vers l'avenir. Nous nous assurons de mettre en place dès maintenant l'infrastructure qui nous permettra, lorsque le système sera offert, de l'adopter.»