Après quelques années de travail auprès des artisans de tous horizons, force est de constater qu’ils partagent généralement tous un désir bien précis. Ils veulent faire bien et mieux. Cette idée de «changement pour le mieux» s’est inscrite avec vigueur lors de la période Mid-century modern — ou littéralement, modernisme du milieu du siècle, une époque où la communauté mondiale de design cherchait à renouveler et à modeler son futur. Parmi tout ce qui s’est dit, écrit et construit durant ces années, le designer industriel allemand Dieter Rams a su présenter avec justesse l’idée d’un bon design (Good design) avec la phrase «Less, but better», en réaction à la fameuse expression de l’architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe : «Less is more». Rams illustre avec clarté son propos en dix principes, dont celui affirmant qu’un bon design est minimal, c’est-à-dire qu’il évite tout ce qui est superflu et privilégie la simplicité. Ou encore, celui disant qu’un bon design possède une valeur à long terme, par opposition à la nature éphémère de la mode.
Kroft : complet dans la simplicité
Avant de devenir des critères de performance absolus en création de produits, les différents principes du designer allemand naissent comme une série de propos qui relèvent du «bon sens». Cette quête de sens, on peut la retrouver dans le travail complet de la compagnie Kroft, qui sait définitivement allier simplicité et exécution de qualité, mais qui s’assure aussi de rendre ses produits abordables et accessibles. Clin d’œil au superbe porte-papier hygiénique qui amène du changement là où l’on avait perdu espoir! Et pour nos bibliothèques bien chargées, les blocs de chêne massif pourront aisément compléter un décor épuré.