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Collabos

Octobre rose

28 oct 2022

Octobre est le mois de la sensibilisation au cancer du sein, une cause qui nous tient particulièrement à cœur chez Simons. Depuis 2016, nous sommes fiers d'y contribuer en offrant un soutien financier et en soulignant le courage exemplaire de survivantes. Cette année, nous avons eu envie de nous impliquer davantage. Nous souhaitons prêter notre voix à la cause pour que se fasse entendre toujours plus fort cette importante discussion.

Tout au long du mois, en collaboration avec la Fondation cancer du sein, nous aborderons le sujet sous différents angles qui vous permettront de poser un regard nouveau sur cette cause. Puisque le cancer du sein est l'affaire de tous, nous espérons que ces rencontres et ces partages sauront résonner auprès de chacun et chacune d'entre vous.

L'importance d'un réseau fort

Pour quiconque vit une épreuve, le soutien est crucial. Savoir que l'on peut compter et s'appuyer sur des amis, des membres de la famille, des gens qui ont à cœur le bien d'autrui apporte un apaisement certain. Un baume sur le quotidien difficile. Mais parfois, il peut être délicat de savoir quelle place prendre auprès d'une personne malade, quel rôle jouer pour l'aider réellement. 

«Chaque personne est différente. Certaines femmes atteintes du cancer du sein veulent en parler, d'autres non. L'important, c'est d'adapter constamment notre façon d'être et de faire, d'écouter les besoins», explique Monique Ryan, travailleuse sociale à la Fondation cancer du sein du Québec.

Que peut-on dire à une femme vivant avec la maladie? Et à l'inverse, que doit-on éviter de dire? Ces questions sont absolument légitimes et voici quelques réponses.

Mais surtout, il est important de ne pas laisser la peur de commettre une erreur prendre le dessus.

«Si vous vous trompez, ce n'est pas grave», affirme madame Ryan. «Prenez le temps de vous excuser et rappelez-vous que vous faites de votre mieux. Une bonne approche consiste à laisser la femme aux prises avec le cancer diriger la conversation. Si la personne est à l'aise de parler de comment elle se sent, il faut l'écouter sans jugement, lui faire sentir qu'on est là pour elle, qu'elle est importante pour nous. Sans vouloir faire de l'évitement, rappelons-nous que nous pouvons discuter d'autre chose que de la maladie aussi.»

S'impliquer auprès des femmes atteintes

Mélanie Wilhelm est vice-présidente, administration et dons à la Fondation cancer du sein du Québec. Son implication dans le milieu communautaire ne date pas d'hier. «J'ai toujours aimé aider et avoir un impact positif sur la communauté. Ça fait partie de moi, et ça m'apporte beaucoup.»

La comptable philanthrope a joint les rangs de la Fondation en 2017, un peu par hasard. «Mon bureau se situait dans le même édifice que celui de la Fondation. Un bon matin, j'ai rencontré la PDG dans l'ascenseur. J'ai saisi l'opportunité et j'ai eu quinze secondes pour me vendre! Résultat : un mois plus tard, on me créait un poste en comptabilité!»

Mélanie croit profondément en la mission de la Fondation. «Je suis passionnée par mon travail, tellement que j'aime dire que j'ai le sang rose! La Fondation occupe un rôle important dans la société et aide concrètement les femmes atteintes du cancer et leurs proches.»

Pour remplir ses nombreux mandats, la Fondation cancer du sein du Québec peut compter sur des bénévoles dévoués. Jocelyne Boutet est de celles-là. «Il y a un peu plus de vingt ans, j'ai eu un cancer du sein. Une fois remise, j'ai eu envie de m'impliquer. J'avais trouvé MA cause. Ou plutôt, c'est la cause qui m'avait trouvée.»

Membre d'une équipe de bateau-dragon composée uniquement de survivantes du cancer, Jocelyne donne de son temps à la Fondation depuis plusieurs années. En plus d'avoir été ambassadrice pour l'organisme, elle a donné un coup de main pour l'organisation des Journées Santé Mieux-Être de Québec. «La Fondation m'a permis de me réaliser dans des domaines auxquels je n'aurais jamais pensé, m'a donné confiance en moi et m'a fait rencontrer des personnes merveilleuses.»

Vivre avec un cancer incurable

Célébrer les survivantes et saluer le parcours des combattantes sont toujours synonyme de joies immenses. Mais lorsque le diagnostic est sans appel, que le cancer est incurable, le combat et l'espoir prennent une tout autre signification. 

Il y a quelques mois, la grande communauté Simons a perdu l'une de ses membres, Nalie Agustin. Une femme forte, courageuse et résiliente qui a contribué à la cause de façon grandiose. Nous avons eu envie de lui rendre hommage à notre façon. 

Son combat contre le cancer, Nalie l'appelait son aventure vers la guérison. Son expérience, elle l'a documentée et partagée avec le monde entier, sans filtre, sans gêne. Sa force, elle l'a étreinte avec détermination, puis elle l'a transmise à tout le monde autour d'elle, insufflant courage et espoir sur son passage. Son histoire, elle est émouvante, unique, puissante.

Nalie a succombé à son cancer le 22 mars dernier. Après dix ans de lutte, mais surtout d'épanouissement. Après dix ans de hauts et de bas, mais surtout de hauts, car c'est ce que Nalie choisissait de privilégier et de célébrer chaque jour de sa vie.

Juillet 2013. Le diagnostic tombe. Nalie est atteinte d'un cancer du sein à seulement 24 ans. Onde de choc. Tissés serrés, les Agustin se rallient immédiatement à ses côtés. Pour Nalie, une chose était certaine : elle ne se cacherait pas.

«Lorsque le diagnostic de cancer du sein a été confirmé, elle a pris une importante décision : celle de vivre cette épreuve publiquement, raconte son père, Jess. C'était une façon pour elle de faire face à la situation, mais elle voulait aussi témoigner de l'importance d'un diagnostic précoce. Elle désirait inciter les jeunes femmes à prendre les choses en main dès la première détection.» 

«Si ça m'était arrivé à moi, j'aurais vécu cette épreuve de façon plus intime, et c'est bien correct, confie son frère, Albert. Nalie a consciemment choisi de s'ouvrir, elle voulait documenter et raconter son expérience. Avant tout pour elle-même. Mais lorsqu'elle a commencé à partager son histoire avec les autres, elle a réalisé à quel point ça avait un effet important sur eux.»

À travers son blogue personnel, ses nombreuses conférences, ses livres, Nalie s'est racontée. Elle tenait à tout montrer : son cheminement, l'évolution de sa maladie, ses traitements, sa perte de cheveux… Exposer pour accepter, mais aussi pour démystifier, pour aider les autres : les victimes du cancer comme les familles qui accompagnent l'un des leurs dans la maladie. 

Nalie Agustin

Pour ses deux frères, l'une des meilleures façons d'aider Nalie était de garder le quotidien le plus normal possible. «Je sais que tout le monde est différent, mais Nalie aimait qu'on continue de la taquiner, de faire les fous, confie Albert. On essayait de rester les mêmes frères qu'on avait toujours été pour elle. Je sais qu'elle appréciait beaucoup ça. Et quand elle voulait parler de son diagnostic, elle le faisait.»

«Nous avons simplement suivi le courant, raconte sa mère, Tess. Nous avons respecté ses désirs. Nous avons été à l'écoute du mieux que nous pouvions. Nous avons fait en sorte d'être disponibles pour elle.»

Tess s'ennuie particulièrement des mercredis avec sa fille. Chaque semaine, Jess et Tess accompagnaient Nalie en thérapie, dînaient avec elle, puis s'installaient devant un film ou une série télé pendant que Jess massait le corps endolori de leur fille. Encore aujourd'hui, la tradition se poursuit : Tess visionne un film ou une émission chaque mercredi.  

Albert, quant à lui, se remémore avec émotion un après-midi improvisé sur le canal Lachine, alors qu'ils avaient décidé de louer une embarcation. Les Agustin sont unanimes : ce sont ces petits moments partagés qu'ils chérissent le plus. Ces souvenirs heureux surpassent toutes les difficultés rencontrées au fil des années.

Nalie a toujours refusé d'être une victime. Même en 2017, lorsqu'elle a appris, après un répit de trois ans sans cancer, que la maladie était de retour. Un cancer de stade 4 avec métastases. Incurable, cette fois-ci. Et même en 2020, lorsque la maladie a étendu son emprise jusqu'à son foie et son cerveau. Sa réaction face à l'annonce de cette fatalité?

«Vous savez, je suis Nalie, je ne peux pas laisser ça m'arrêter!» 

Foncièrement positive, elle a continué de s'épanouir à travers son périple, de cultiver son bonheur, de nourrir ses passions, d'être la femme attentionnée et dévouée qu'elle avait toujours été. Celle qui, depuis la petite enfance, a toujours démontré une force de caractère exceptionnelle. Celle qui s'affirmait et défendait les droits des femmes avant même d'être en âge de comprendre la signification du terme féminisme. Celle qui a fait de la chanson Girl on Fire, d'Alicia Keys, son hymne. Celle qui n'oubliait jamais un anniversaire et qui ne ménageait aucun effort pour célébrer ses êtres aimés, allant jusqu'à composer des chansons, monter des chorégraphies ou dédier des poèmes aux fêtés. 

Ultimement, c’est elle qui aura donné la force nécessaire à ses proches afin de surmonter cette épreuve. 

«Au début, tout tournait autour d'elle, raconte Albert. C'était ma petite sœur, je voulais être là pour elle. J'étais présent à chaque traitement de chimio. Mais à un moment donné, les rôles se sont inversés : c'est elle qui est devenue la plus forte et qui s'est mise à prendre soin des gens autour d'elle.»

«En tant que parents, nous lui avons appris des choses, affirme Jess, mais au final, nous avons beaucoup appris d'elle aussi. Dans cette aventure, ironiquement, nous avons puisé beaucoup de force en elle. Elle nous aide à continuer à vivre. On pourrait ne voir que de la souffrance et de la douleur lorsqu'on jette un regard sur ce périple derrière nous, mais en fait, c'est un beau voyage qu'elle nous a offert.»

L'aventure de Nalie s'est transformée et se poursuit dorénavant sous une nouvelle forme. Elle ne fait qu'un avec les racines d'un érable dont le feuillage rouge vif est le reflet de sa fougue légendaire. Véritable force de la nature, elle continuera de grandir, d'inspirer et d'émerveiller de nombreuses générations à venir. 

Nalie a rejoint la grande famille Simons en tant que conseillère dans notre magasin de Montréal centre-ville où elle a travaillé pendant cinq ans, quelques années après son frère Albert. Son passage y a été grandement remarqué et apprécié. En 2015, puis à nouveau en 2018, nous avons renoué avec cette femme d'exception le temps de deux projets en lien avec le cancer du sein. 

Nous tenons à remercier ses proches pour leur grande générosité, d'avoir si chaleureusement accepté de nous parler de la grande femme qu'était leur fille et leur sœur. 

L'observation des seins : importante à tout âge

Bien qu’il soit souvent associé aux femmes au-delà de 50 ans, le cancer du sein touche aussi les plus jeunes. En effet, il s’agit du cancer le plus diagnostiqué chez les 30-49 ans. Moins sensibilisées sur les signes avant-coureurs du cancer du sein, les jeunes femmes peuvent prendre plus de temps à en détecter les symptômes. Puisque les cancers découverts tôt présentent de meilleures chances de guérison, il est d’autant plus important de commencer l’observation dès que possible.

Il n’existe pas une seule méthode d’auto-examen valable. L’important pour chaque femme est de bien connaître la région entière de ses seins — ce qui inclut les mamelons, la clavicule et les aisselles — de manière à détecter ce qui est normal ou non. En restant attentive à son corps, elle pourra plus facilement déceler tout changement récent et persistant. 

Les signes à observer

• Bosse ou enflure sans douleur au sein
• Apparition de fossettes ou de plis dans la peau d'un sein
• Rougeur, enflure ou chaleur accrue à un sein
• Démangeaison persistante
• Mamelon inversé, c'est-à-dire tourné vers l'intérieur
• Croûte ou desquamation (petites lamelles de peau qui se détachent) sur un mamelon
• Modification de la forme ou de la taille des seins

Apprenez-en plus sur le dépistage

L'histoire d'Émilie

À 27 ans, Émilie Jubinville remarque une petite bosse inhabituelle sur son sein. Après avoir consulté sa médecin et une spécialiste, elle reçoit le diagnostic : un cancer triple négatif, une forme très agressive. Elle est vite prise en charge. C'est possiblement à son observation et à sa rapidité d'action qu'elle doit d'être toujours parmi nous aujourd'hui. 

« Il ne faut pas tenir pour acquis que ça n'arrive qu'aux autres! Plus on est jeunes, plus c'est agressif, plus c'est important. Deux minutes dans ta semaine, ça peut sauver ta vie. »

Lisez son histoire complète

Des données évocatrices

En 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le cancer du sein était le plus diagnostiqué dans le monde.

Les statistiques actuelles indiquent qu’une femme sur huit développera un cancer du sein au cours de sa vie.

Le taux de survie 5 ans après le traitement d’un cancer détecté à un stade précoce est de 99 %.

Données fournies par la Fondation cancer du sein

La Fondation cancer du sein est un organisme de bienfaisance dévoué entièrement à la lutte contre cette maladie depuis plus de 25 ans. Sa mission est d'améliorer le taux de survie ainsi que la qualité de vie des personnes touchées par le cancer du sein et de sensibiliser toute la population concernée. Son important travail s'oriente autour de quatre axes d'intervention : la recherche, le soutien, l'éducation et la défense des intérêts. 

Encore une fois cette saison, nous encourageons la Fondation avec des t-shirts créés spécialement pour l'occasion.

3 imprimés inspirants,
1 cause primordiale

Pour chaque t-shirt vendu, nous remettrons 10 $ à la Fondation cancer du sein.

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Restez à l'affût de notre blogue au cours des prochaines semaines! Il sera bonifié de contenus touchants et pertinents au sujet du cancer du sein.