Autre avantage non négligeable, les techniques agraires biologiques utilisent des fertilisants naturels, comme le compost, qui recyclent l’azote déjà présent dans le sol, plutôt que d’en ajouter. Ces méthodes permettent également d’emprisonner de plus grandes quantités de carbone que les cultures conventionnelles, ce qui réduit significativement les émissions de GES. Cette culture privilégie l’utilisation de prédateurs ou de techniques naturelles plutôt que des pesticides nocifs pour éloigner les insectes et microorganismes indésirables.
La biodiversité du sol des cultures biologiques se construit au fil du temps grâce aux engrais biologiques et à la rotation des cultures2. Les sols deviennent ainsi plus riches en matières organiques, leur permettant de retenir davantage l’eau, réduisant ainsi l’utilisation d’eau bleue3.